En 1987, émoustillé par les prémisses de ce que l'on appelait "les nouvelles images" et fâché avec la critique d'art de l'époque, j'ai écrit un Manifeste à la façon des Futuristes de Marinetti. Ce Manifeste faisait d'une part un constat triste des complications de cette décennie ( les années ou le virus du HIV nous enlevait nos meilleurs amis) et tentait sur un mode plutôt cynique de faire l'éloge des mondes virtuels comme lieux de rencontres débarrassés des pollutions terrestres. Le ton était assez lyrique, un brin violent et franchement provoc. J'ai revisité ce texte une première fois dans les années 90 et une deuxième fois, en le mettant en ligne. J'y ai enlevé quelques abus-naïvetés-exagérations (oui, il en reste, je sais). Depuis, j'avoue que, profitant de mon exode en milieu rural, je suis revenu à la peinture à l'huile. Heureusement. Je vous soumets ce texte (qui je crois avait été publié dans une revue qui s'appelait "Création Numérique") conscient qu'il est bourré de défauts.
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